EN CHARENTE
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Le Gâteau des Rameaux
Galette charentaise
Egalement appelée galette « Goulebenéze », la galette charentaise se
différencie de ses cousins, le gâteau de Surgères et le broyé du
Poitou, par une texture plus mœlleuse. Le beurre Poitou-Charentes
est un élément essentiel de sa composition.
La galette charentaise se dégustait autrefois lors des festivités
villageoises : mariages, baptêmes et communions. Aujourd’hui, sa
consommation se généralise dans l’année autour des repas
dominicaux où elle accompagne les desserts.
Cornuelles
Les Cornuelles sont les gâteaux des Rameaux. Ces biscuits en pâte
sablée et constellés de graines d'anis ont deux particularités : ils sont
triangulaires et troués en leur centre pour être enfilés sur les rameaux.
Après bénédiction de la branche de buis, on peut enfin se régaler...
A Villebois-Lavalette, une foire leur est consacrée le jour des
Rameaux.
Au même moment à Barbezieux, les pâtissiers fabriquent d'autres
cornuelles ; elles ont la forme de pommes de pin et sont faites avec de
la pâte à choux parfumée à la fleur d'oranger.
Pommes
L’azéroli anisé, ou mazoréli, est cultivée dans le sud de la Charente.
Son épiderme est rugueux, de couleur brune mouchetée d'orange
cuivré et sa chair, ferme et très sucrée.
C’est « la reine des pommes au four ».
La reinette de Saintonge, également appelée Blandilalie (la douce,
l'agréable), serait connue depuis le Xe siècle. L'arbre a des branches
grêles et très longues. Il donne un fruit à chair assez grossière et très
légèrement acidulée dont la maturité est tardive (janvier) et la
conservation très longue.
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Mémoire Fruitière des Charentes :
Présidée par Jean-Pierre Bluteau,
cette association rassemble de
nombreux passionnés d’arbres
fruitiers. Avec la communauté de
communes des « 3B », elle a
implanter un verger conservatoire
régional sur un terrain de 7 hectares
appartenant à la commune de
Montchaude : pommiers, mais aussi
poiriers, pêchers, cerisiers, pruniers,
néfliers, noisetiers, noyers,
châtaigniers
Pour assurer la sauvegarde du
patrimoine génétique fruitier local,
l’association s’implique dans de
nombreuses manifestations où
elle assure la promotion des variétés
fruitières et mène des actions de
vulgarisation sur les méthodes de
production de pommes, cerises,
pêches et prunes et
sur la tenue d’un verger.
Carte des vins :
Pineau des Charentes
On dit qu'un jour de 1589, un vigneron charentais versa par mégarde
du moût (jus) de raisin dans un fût contenant encore du cognac.
Quelques années plus tard, l'heureux étourdi découvrit une liqueur
claire à la saveur inédite... le pineau était né, au pays du cognac.
Grâce à l’éventail des cépages présents en Charente, le pineau a
deux couleurs, chacune aux multiples façettes : les cépages Ugni
blanc, Colombard, Sémillon, Sauvignon et Montils donnent au pineau
blanc la richesse de ses arômes et son incomparable finesse, tandis
que les Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc, Merlot et Malbec
mûrissent longuement pour donner naissance au pineau rosé.
Servi frais (entre 8 et 10°C) dans un verre tulipe, pour mettre en
valeur sa robe et son bouquet, le pineau offre toute la générosité d'un
terroir d'exception. On peut le boire « à l’égoïste » et le déguster sans
accompagnement, mais il faut le découvrir accompagné de foie-gras...
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Vin de pays charentais
Au début du XIIIe siècle, le vin constituait l'un des principaux objets
d'exportation par les Rochelais vers l'Angleterre et la Scandinavie.
La période faste des vins blancs d'Aunis, alors principale zone viticole
des Charentes, durera jusqu'au XVIIe siècle. Quant aux vins rouges, ils
provenaient de la région de Chassors où l'on trouvait le Balzac noir
(Mourvèdre) et de la région des Borderies qui produisait des
Colombards « pétillants ». L'importance de la culture permettra de
faire évoluer la vigne de l'Aunis vers l'intérieur du pays, de la
Saintonge à l'Angoumois, en suivant la voie de communication
naturelle qu'est le fleuve Charente. Aujourd'hui, Cabernet Sauvignon
et Merlot s'épanouissent sur les terres argilo-calcaires de Charente.
Le Cabernet Sauvignon, cépage noir du Bordelais, est considéré
comme l'un des plus grands vins rouges de garde. Sa maturation
tardive - vers la mi-octobre - lui permet de profiter des belles arrièresaisons
du climat charentais. Principalement vinifié en fûts de chêne, il
produit des vins de grande classe, à la couleur sombre et au nez typé.
Quant au Merlot, ses qualités le rendent particulièrement apte aux
assemblages avec le Cabernet Sauvignon. Tandis que ce dernier
apporte au vin arôme et tanin, le Merlot lui donne souplesse et corps.
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Le Cognac
Le cognac, liqueur des dieux selon Victor Hugo, rythme la vie de ce
pays. Les rangs de vignes modèlent le paysage, épousent la courbe
des vallons et s'imposent jusqu'aux pieds des fermes, repoussant les
bosquets. Les chais où vieillissent des cognacs parfois centenaires,
annoncent la couleur : le noir. Empreinte de l'évaporation d'alcool, il
enveloppe murs et tuiles et prouve que les anges ont pris leur part !
La production de cognac est principalement réalisée à partir d’un
cépage blanc, l’Ugni blanc ou St-Emilion des Charentes. Avec la Folle
blanche et le Colombard, seuls cépages autorisés, l’Ugni blanc produit
un vin léger, peu tannique, souple, acide, propice à la distillation. Au
terme des vendanges, le pressurage des grappes est immédiatement
effectué. Aussitôt, le jus est mis en fermentation pour trois semaines.
Une eau-de-vie ne devient cognac qu'après une lente maturation en
fûts de chêne. Chênes du Tronçais et du Limousin uniquement, car
leur texture de fibres serrées est le gage de l'épanouissement de
l'eau-de-vie.
En hiver, plus de 2 000 alambics sont, jour et nuit, en ébullition. C'est
là, dans la zone d'appellation contrôlée, jusqu'au 31 mars suivant la
récolte, qu'est effectuée la double distillation : une exception
charentaise spécifique à l'élaboration du cognac. Une ambiance
particulière règne alors en pays cognaçais. Le feu, le bouillonnement
et les vapeurs d'alcool, l'eau, les courbes cuivrées des alambics, les
briques rougeoyantes : c'est le moment des chauffes.
Bureau National Interprofessionnel du Cognac :
La part des anges
Les bâtisses où reposent
les eaux-de-vie
sont recouvertes d’un
minuscule champignon noir
(torula compniacensis), issu de
l’évaporation d’alcool. Chaque
année, vingt millions de bouteilles
de cognac s’évanouissent ainsi :
c’est la part des anges.
Le brûlot charentais
Cette vieille recette des vignerons
conjugue café et cognac.
En concentrant l’arôme du cognac,
tout en lui faisant perdre la plus
grande partie de son alcool,
elle donne toutes ses lettres de
noblesse à cette liqueur des dieux.
Dans une tasse de grès
spécialement conçue, versez du café
froid. Ajoutez 4 cuillerées à soupe
d’eau-de-vie dans la soucoupe,
avec 2 sucres. Enflammez
les sucres, laissez flamber :
le café bout. Lorsque
les flammes sont éteintes,
versez le contenu de la
soucoupe dans la tasse
et dégustez...
COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU TOURISME DE LA CHARENTE
Contact presse : Laure Thomas-Sionneau Tél. : 05.45.69.48.63 Mail : relationspresse@lacharente.com
23, allée du Champ-de-Mars, 16100 COGNAC - Tél. 05 45 35 60 00 ou
www.cognac.fr
l. 05 45 96 42nécessaire, mais la chaleur